Le premier véhicule de transport scolaire est créé en 1827, en Grande Bretagne. C’est un omnibus tiré par trois chevaux. L’omnibus tiré par trois chevaux transportait les 25 filles de la Newington Academy for Girls, une école près de Londres. Depuis beaucoup de pays ont mis en place des transports scolaires.
En France, les premiers transports scolaires datent de 1934 : les petits villages ont commencé à fermer leurs écoles. Cela coûtait trop cher de maintenir des classes ouvertes alors qu’il y avait de moins en moins d’élèves. La solution a consisté à chercher les élèves chez eux pour les conduire jusqu’aux villes les plus importantes, où il y a des établissements scolaires plus grands.
Sur une carte, on a indiqué où habitaient les enfants qui ne pouvaient pas aller tout seuls à l’école, à pied ou en vélo. Puis, on a tracé différents circuits pour faire le « ramassage » des élèves en passant à plusieurs arrêts. Parfois le trajet est plus long que d’aller tout seul à l’école ou au collège. Mais les horaires sont définis avec les directeurs des établissements pour que tout le monde arrive avant la sonnerie et puisse aussi rentrer sans problème le soir à la maison. Aujourd’hui des logiciels servent à faire ce travail sur un ordinateur.
Depuis 1982, les départements s’occupaient des transports des enfants. C’était pratique car ils s’occupent aussi du fonctionnement des collèges. En 2017, une nouvelle loi a transféré cette responsabilité aux nouvelles Régions.
Elles s’occupent des lycées, mais aussi des transports par le train entre les grandes villes.
Les transports scolaires se font surtout par autocars. S’il existe des circuits réservés qu’aux scolaires, beaucoup sont aussi des lignes régulières : même les parents peuvent y monter. Parfois, ces lignes s’arrêtent dans une gare routière ou à un arrêt qui permet de continuer son trajet par d’autres transports en commun : métro, bus ou tramway. Eux roulent partout dans la ville et sont organisés par d’autres régies locales, comme la RATP à Paris.