Chaque jour, notre environnement change : une nouvelle route est ouverte, un pont apparaît, un lotissement se construit… Il faut donc régulièrement mettre à jour les cartes. Avant, les cartes étaient dessinées à la main et cela prenait beaucoup de temps. De nos jours, leur fabrication est bien plus rapide,à partir de photos prises d’un avion.
Grâce au GPS chaque photo a une position très précise : c’est une orthophoto. Sur chaque photo il y a un bout de la photo suivante. Ce chevauchement permet de créer une mosaïque de photos géante : ce sera la base de la carte.
Mais le travail ne s’arrête pas là. Sur terre, des géomètres et des topographes prennent des mesures et notent tout ce qui ne se voit pas depuis l’avion : un chemin sous les arbres, une route abandonnée, les limites des communes et les toponymes : les noms des lieux.
Toutes ces informations sont enregistrées dans un ordinateur. Mélangées ensemble, elles deviennent des données géographiques. Avec un système d’information géographique (SIG), le géomaticien cartographe va rendre ces données lisibles et compréhensibles par tous. Il va créer des symboles, les aplats de couleurs et les ombrages pour bien dissocier les éléments de la carte, ajouter la légende ou bien encore l’échelle…
En utilisant deux photos aériennes du même endroit prises sous des angles différents,il obtiendra une vue stéréoscopique. Cela va créer le relief en 3D des paysages, des montagnes et parfois des bâtiments.
Il existe des cartes très différentes pour représenter et localiser des objets ou des phénomènes, comme la carte géologique du sous-sol ou bien la carte météo. Le plan cadastral marque chaque terrain d’un numéro qui permet de connaitre le propriétaire du terrain.
Enfin, les cartes sont soit imprimées, vendues pliées, soit mises à disposition sur des sites Internet comme le Géoportail. Elles servent aussi pour le GPS des voitures.