D’Olympie à Paris en 2024

Les origines des Jeux olympiques, qui se déroulent pour la 3e fois en France cet été (Paris a déjà organisé des JO en 1900 et 1924), remontent à l’Antiquité grecque. Il y a environ 3 000 ans, de premiers concours sportifs sont organisés dans le sanctuaire d’Olympie. Ces compétitions ont pris le nom de « Jeux olympiques » en rapport au nom du lieu. Ils visaient à unir le monde hellénique, c’est-à-dire le monde grec, souvent en guerre. Un élément « hellénique » correspond à quelque chose en rapport avec la Grèce. À cette époque, beaucoup de choses qui se passent sont expliquées par des histoires, des légendes, sur l’intervention des dieux. On appelle cela de la « mythologie ».

Il existe d’autres Jeux organisés à fréquences différentes et qui portent d’autres noms. Comme à Athènes où se déroulent les Jeux panathénaïques. Mais ce genre d’événement impliquait une trêve sacrée (« Ekecheiria »), durant laquelle les combats s’arrêtaient pour permettre aux athlètes et aux spectateurs de voyager en sécurité. Cette pause des combats avait lieu avant, pendant et après les compétitions.

Les athlètes qui participaient aux jeux devaient être des hommes, d’origine grecque et être libres. Les femmes, les esclaves et les étrangers étaient exclus. Ils s’entraînaient durant des mois dans des sortes de gymnases appelés « palestre ». Au-delà de la préparation physique, ils recevaient des enseignements comme la musique, la grammaire ou la lecture. Pendant les exercices sportifs, ils se protégeaient la peau en se recouvrant d’huile d’olive et de sable fin. Ils se nettoyaient la peau de cette couche avec un « strigile », une sorte d’instrument recourbé.

Les Jeux étaient composés de diverses compétitions, dont certaines avec des chevaux. Il existe aussi le « pentathlon », constitué par cinq épreuves : lancer de disque, saut en longueur, lancer de javelot, course et lutte. Chacune de ces épreuves était aussi disputée individuellement. Il y avait de nombreuses catégories de courses à pied. L’une des plus longues était le « dolichos » qui varie de 7 à 24 stades. Un stade avait une longueur d’environ 192 mètres. Pour ajouter de la difficulté, il existait aussi une course en armes pour laquelle les coureurs sont équipés d’un casque, de jambières et d’un bouclier. Puis les sports de combat avec le « pugilat » (boxe), lutte et pancrace. Le « pancrace » était une forme de lutte autorisant presque tous les coups. Les vainqueurs recevaient en récompense des couronnes d’olivier sauvage.

Avant l’ouverture des Jeux d’été, il y a le relais de la flamme olympique. C’est un rituel des Jeux modernes assez récent. Il n’existait pas en Grèce antique ni pendant les premiers jeux modernes. Cette tradition est apparue en 1936, lors des JO de Berlin. La flamme passe dans des milliers de mains pendant des jours, traversant sept pays sur plus de 3.000 kilomètres, pour parvenir au stade olympique sans jamais s’éteindre.

Pour plus de détails tu peux visiter le site : stillmed.olympic.org/